Le Grand Bailliage de France de l’Ordre de Saint-Lazare se réunit en Chapitre à Paris

Selon un usage maintenant bien établi  les membres du Grand Bailliage de France se réunissent en chapitre le samedi le plus proche du 17 décembre date à laquelle, selon le Petit Romain, martyrologe le plus ancien de l’Eglise Romaine, Saint Lazare était fêté à Béthanie.

  

Le vendredi 15 une délégation d’une cinquantaine de membres de l’Ordre assista au ravivage la Flamme qui, depuis près d’un siècle brûle sur la tombe du soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe.

Notre Grand Bailli, S.E. Dominique M. DoyenGCLJ, et S.E. le comte Christian d’Andlau, GCLJ, Grand Prieur de France effectuèrent ce geste hautement symbolique afin de nous rappeler nos anciennes racines militaires mais surtout pour manifester notre reconnaissance envers tous ceux qui sont  tombés pour nous nous permettre aujourd’hui de vivre dans un pays libre.

Participait à ce ravivage une délégation de lÉcole des Pupilles de l’Air

Ce ravivage avait été précédé par le dépôt d’une gerbe aux couleurs de la bannière de l’Ordre par S.E le comte d’Evora GCLJ, GOMLJ,  qui célébrait ses cinquante années d’appartenance à l’Ordre.

Le jour même avait eu lieu la vigile en l’église luthérienne Saint-Jean.

Cette cérémonie était organisée par le Révérend Jean-François Breyne, SChLJ, titulaire de cette paroisse, Monseigneur Xavier Rambaud, SChLJ, Prélat d’Honneur de Sa Sainteté, Vice-Doyen du Chapitre de Notre-Dame de Paris, Vicaire épiscopal, chapelain Général du Grand Prieuré, le Révérend docteur Jacques-Noël Pérès, ECLJ, chapelain Général du Grand Bailliage et le Révérend Philippe de Bernard de Seigneurens, SChLJ, Aumônier Général de la Marine, chapelain Général Protestant du Grand Prieuré  

Onze postulants se préparèrent à revêtir le lendemain le manteau de l’Ordre.

Cette vigile avait été précédée par une Assemblée Générale au cours de laquelle divers projets furent approuvés :

L'équipement d'un laboratoire SVT de l'établissement scolaire public de Kfartebnit au sud-Liban

La reconduction de l’aide au religieux du monastère de Mar-Yakub en Syrie qui distribuent des repas aux réfugiés d’Alep.

Une aide - représentant quelques 6 400 repas - au fonctionnement de la cantine pré-scolaire d’Ampoka golf, quartier de la ville de Fianarantsoa, à Madagascar. Notre participation fut remise à la représentante de la  congrégation des soeurs de la Providence qui soutient ce projet sur place.

 

Le lendemain en l’église Saint-Germain-l’Auxerrois la Sainte Messe fut célébrée par le chanoine Sébastien Neuville en présence du Révérend docteur Jacques-Noël Pérès, ECLJ, chapelain Général du Grand Bailliage et des Révérends Jean-François Breyne, SChLJ et  Philippe de Bernard de Seigneurens, SChLJ.

En présence de plus de soixante membres, douze postulants reçurent le manteau et le Secrétaire du Grand Baillage le chevalier docteur Jean-Luc Guérin, KLJ élevé au rang de Chevalier Commandeur.

Le commandeur sortant d’Occitanie le chevalier docteur Gérard Danhiez, KCLJ ainsi que son épouse dame Geneviève Danhiez, DLJ furent élevés à la dignité l’un de commandeur et l’autre de membre de Mérite.

Furent ensuite nommés les nouveaux commandeurs d’Occitanie et d’Île de France : le chevalier docteur Jean-Luc Guérin, KCLJ et le colonel (R) Arnaud Ficholle, KLJ.

En présence des membres de chaque commanderie notre Grand Bailli leur confia la bannière derrière laquelle se rangeront désormais leurs membres.

Enfin, furent élevés à la dignité de Chevalier de Mérite, le chevalier commandeur Dominique MADEJ, Capitulaire du Grand Prieuré ainsi que notre Grand Bailli pour leur action respective au sein du Grand Prieuré.

Le Grand Bailliage jouissant d’une certaine autonomie au sein du Grand Prieuré, les cérémonies furent conduites par S.E. le Grand Bailli en ce qui concerne les membres de sa juridiction et par S.E. le Grand Prieur pour la candidate qui relevait directement du Grand Prieuré.

A la suite de ces réceptions chaque nouveau membre prêta allégeance entre les mains du comte Christian d’Andlau-Hombourg,GCLJ, Prieur de France, représentant le Grand Maître.

L’harmonie et la joie de travailler ensemble en totale communion fut donc la marque essentielle de ces deux journées.

(Photos J.L.G., KLJ )